1400 boul. de Maisonneuve Ouest (métro Guy-Concordia)
Situé au 1395 boul. René-Lévesque Ouest (métro Lucien-l’Allier)
VOF = Version Originale Française
VOA = Version Originale Anglaise
VOSTA = Version Originale avec Sous-Titres Anglais
VOASTF = Version Originale Anglaise avec Sous-Titres Français
Admission: 9$, 7$ (étudiant.e.s/students, 65+)
Billets disponibles sur place à partir de 18h/Tickets available at the door from 6pm
GILDA
(1946, É.-U., 110 min., 35mm, VOASTF.) Charles Vidor
Un expatrié américain dur à cuire a déjà eu une histoire avec la très belle femme qui vient de faire son entrée. Une boîte de nuit. Un casino louche. De sinistres Allemands s’y comportent comme s’il leur appartenait. Une fuite en avion. Plus que jamais, GILDA, le classique noir de Charles Vidor, est le jumeau dément et maléfique de CASABLANCA. Imaginez si Ingrid Bergman et Humphrey Bogart avaient sombré dans un délire hystérique et paranoïaque, c’est ce que GILDA met en scène. Glenn Ford, né au Québec, y joue le rôle de Johnny, un fainéant qui se retrouve à Buenos Aires peu avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Joueur impénitent et tricheur, Johnny trouve du boulot au casino de Ballin Mundson (George Macready) où il devient rapidement indispensable. Macready vient d'épouser Gilda, une femme d'une beauté époustouflante au tempérament fort et changeant. Interprétée à la perfection par Rita Hayworth, Gilda s'est mariée sur un coup de tête, après avoir eu le cœur brisé par un Américain qui n’est nul autre que Johnny.
...
Ce lourd secret ne fait qu’envenimer les tensions entre eux ainsi qu’intensifier leurs désirs charnels. Ce film a tous les ingrédients d’un grand film noir des années 40.
La célèbre scène dans laquelle Gilda langoureusement enlève ses longs gants de satin en chantant "Put the Blame on Mame" vaut à elle seule le prix d'entrée. Venez la voir, grandeur nature, en 35 mm! Vous ne le regretterez pas!
[ Lire la suite ]
Conférencier-ère: Kayla Driscoll est étudiante en cinéma à Concordia, cinéaste en herbe, cinéphile dévouée et DJ/Productrice. Capturant et traduisant les émotions à travers les images et les mélodies, le travail de Kayla incarne l'interaction passionnée des émotions, du son, de la lumière et de l'ombre.
GILDA
(1946, U.S., 110 min., 35mm) Charles Vidor
A hard-bitten American expatriate who turns out to have had some history with the beautiful woman who's just made an entrance. A nightclub. A crooked casino. Sinister Germans who act as if they own the joint. A getaway by airplane. More than ever, Charles Vidor's classic Noir, GILDA, looks like the crazy evil twin of CASABLANCA. But Gilda has a streak of irrational panic and hysteria alien to Ingrid Bergman and Humphrey Bogart. Quebec-born Glenn Ford plays Johnny, a lay about who finds himself in Buenos Aires just before the end of WW2. A perennial card-sharp and gambling cheat, he gets a job in a casino, as indispensable assistant to its hard-faced owner Mundson (George Macready) who has just married the head-spinningly beautiful and mercurial Gilda played perfectly by Rita Hayworth. But Gilda got hitched on the rebound from some American guy who broke her heart … and that guy just happened to be Johnny. ...
Their terrible secret festers and itches, and the erotic tension escalates, setting the stage for a real 1940s treat in the Noir genre.The famous scene in which Gilda seductively removes her elbow length satin gloves while singing “Put the Blame on Mame” is worth the price of admission alone. Come see her, life-sized, in glorious 35mm and you’ll be glad you did!
[ Read more ]
Guest speaker: Kayla Driscoll is a film studies student at Concordia, aspiring filmmaker, devoted cinephile, and DJ/Producer. Capturing and translating emotions through visuals and melodies, Kayla's work embodies the passionate interplay of emotions, sound, light and shadow.
PAPER MOON
(1973, É.-U., 102 min., 16mm, VOA) Peter Bogdanovich
Adaptation du roman "Addie Pray" de Joe David Brown, PAPER MOON se déroule pendant la Grande Dépression et retrace l'histoire de Moses Pray (Ryan O'Neal), un insouciant escroc qui arpente le Midwest américain dans le but d’arnaquer d'innocentes veuves. Lors des funérailles d'une amie, deux vieilles dames demandent à Pray d’aller laisser la fille du défunt, Addie (Tatum O'Neal), chez sa tante au Missouri. Pray réalise rapidement que la fillette de 9 ans est aussi espiègle et manipulatrice que lui. Son arnaque gagne en crédibilité quand lui et Addie développent une très efficace routine père-fille qui augmente sérieusement leurs revenus. S’ensuite une série de mésaventures impliquant flics véreux, trafiquants d'alcool, veuves éplorées et une danseuse de foire, Miss Trixie Delight, qui pimentera leur numéro.
En 1973, la sortie d’un film en noir et blanc était assez inhabituelle, mais Peter Bogdanovich, le réalisateur de THE LAST PICTURE SHOW, savait exactement ce qu'il voulait et a convaincu le studio et le résultat est saisissant.
...
En plus de la cinématographie qui capture magnifiquement l'époque et d’une direction artistique très authentique, la véritable surprise est l’attachante et brillante performance de Tatum O'Neal, âgée de seulement 10 ans. Fille de l’acteur principal Ryan O’Neal, elle a remporté un Oscar pour son rôle. Tatum a presque volé la vedette à l’unique Madeline Kahn, dans le rôle de l’exubérante Trixie Delight.
Venez admirer ce film sur pellicule dans une vraie salle. Ce sera un visionnement que vous n’êtes pas prêts d’oublier.
[ Lire la suite ]
PAPER MOON
(1973, U.S., 102 min., 16mm) Peter Bogdanovich
Adapted from the novel "Addie Pray" by Joe David Brown, PAPER MOON is set in the U.S. Midwest during the Great Depression, and follows the story of Moses Pray (Ryan O’Neal), a happy-go-lucky con artist who travels through the Midwest on a mission to swindle money out of innocent widows. While attending a female friend’s funeral, Pray is called upon by two elderly ladies to deliver the daughter of the deceased, Addie (Tatum O’Neal), to her aunt in Missouri. Soon learning that the 9-year-old is almost as mischievous and manipulative as he is, Pray and Addie develop a father and daughter routine that increases their credibility as well as their income. Now, the devious duo set out on a series of misadventures involving crooked cops, bootleggers, grieving widows and a carnival dancer named Miss Trixie Delight who adds a little spice to their routine.
In 1973 it was quite unusual for a studio to release a film in black & white, but Peter Bogdanovich, the director of THE LAST PICTURE SHOW, knew exactly what he wanted and the results are astounding. ...
Besides the visual aspect which captures the era beautifully and the authentic period art direction, a real surprise awaited audiences on its release by way of a brilliant and endearing performance by a 10-year-old Tatum O'Neal who won an Oscar for her efforts. Making things all the more compelling is the fact that she was starring alongside her real life father, Ryan O'Neal. Almost stealing the show is Madeline Kahn as Trixie Delight.
Seeing it projected as real film only adds to the viewing experience and is one you won't soon forget.
[ Read more ]
L’ANNÉE DERNIÈRE À MARIENBAD
(1961, France / Italie, 94 min., 35mm, cinémascope, VOF) Alain Resnais
Un chef-d'œuvre parmi les chefs-d’œuvre, ce film intrigant est une porte d'entrée vers un univers onirique. Ce très grand film a influencé, influence, et influencera des générations de cinéphiles et d’auteurs. Il est toujours très bien placé dans les palmarès des films que tout bon cinéphile doit avoir vus. Afin de bien apprécier L’ANNÉE DERNIÈRE À MARIENBAD, il est suggéré d’y assister l’esprit ouvert libre de toute attente.
Le second long métrage du regretté Alain Resnais est une expérience cinématographique si unique qu'elle s'avère impossible à décrire. Il y a ce que l'on voit: un magnifique château aux interminables couloirs baroques dans lesquels cohabitent statues et fêtards. Delphine Seyrig y est poursuivie par un homme qui prétend déjà la connaître. Il l’attire. Elle le trouve irrésistible et lui fait confiance. Pourquoi? Nous ne le savons pas et ne le saurons probablement jamais selon le scénariste Alain Robbe-Grillet. Le spectateur est pris au piège.
Ce film fait vivre des émotions pures d’une façon rarement présentée avec une telle intensité sur grand écran. Des souvenirs furtifs confrontent des souvenirs imaginaires provenant des émotions d’un labyrinthe psychologique où instinct de vie et instinct de mort nuisent à la paix intérieure.
...
Ou ce n’est pas ça du tout? Il existe autant d’interprétations de ce film qu’il existe de pièces dans les confins du palais où se déroule l’action.
Les seules certitudes sont que ce film a été réalisé par Alain Resnais en 1963 et qu’il a remporté le lion d’or à Venise, qu’il a été scénarisé par le pape du Nouveau roman Alain Robbe-Grillet, et qu’il a été tourné en noir et blanc. Resnais est aussi connu pour Hiroshima mon amour, Nuit et Brouillard, et Mon oncle d’Amérique. Sans oublier ce mystère, cet écrasant mystère. (Texte : Simon Laperièrre)
[ Lire la suite ]
Conférencier-ère: Membre du comité de rédaction de la revue 24 images et du Journal of Film Preservation depuis de nombreuses années, Robert Daudelin fut cofondateur (avec Michel Patenaude) et rédacteur en chef de la revue montréalaise de cinéma Objectif de 1960 à 1966. À la même époque (1963-1967), il est adjoint de Rock Demers au Festival international du film de Montréal, puis directeur du Conseil québécois pour la diffusion du cinéma (1970-1972). Directeur général et conservateur de la Cinémathèque québécoise de 1972 à 2002 et président de la Fédération internationale des Archives du film de 1989 à 1995, il a été délégué du festival du film de San Sebastian de 1998 à 2003. En 1988 il a réalisé un long métrage documentaire, Konitz, Portrait of the Artist as a Saxophonist.
L’ANNÉE DERNIÈRE À MARIENBAD (Last Year At Marienbad)
(1961, France / Italy, 94 min., 35mm, cinemascope, French. No subs) Alain Resnais
A masterpiece among masterpieces, to watch this enigmatic film is to enter into a dream world. Highly influential, this revered work is ‘top ten’ essential viewing for any fan of film as pure art. To properly appreciate LAST YEAR AT MARIENBAD one should maybe forget its intimidating status of ‘masterpiece among masterpieces’ which very few serious film critics would deny.
This second feature by the late great Alain Resnais is first and foremost such a unique work that it defies a clear description. Firstly, there is what we see: A castle with an interminable number of baroque corridors inhabited by statues and celebrants. One of the gathered guests, played by Delphine Seyrig, is pursued by a man who claims to know her. Inexorably attracted to him, she trusts him. Why? We do not know and will never know but by all indications, it is all a form of entrapment, according to writer Alain Robbe-Grillet.
Above all, the film is an experience of raw emotions rarely portrayed with such energy on screen. Evasive memories confront imagined ones brought on by seduction, instincts of death and inner turmoil that make up a psychic labyrinth represented by the immense setting. ...
Or is it about something entirely different? There are as many interpretations of this film as there are rooms within its palatial confines. And subtitles are certainly not going to help! (It is being presented without them)
The few things we are certain of is that it was made in 1961, won the Lion d’Or in Venice, was created by the director of HIROSHIMA MON AMOUR, NIGHT & FOG and MON ONCLE D’AMÉRIQUE, written by the pope of the new form novel and filmed/projected for you in beautiful widescreen 35mm black and white. And then there is its mystery, its mind-numbing mystery. (text: Simon Laperrière)
[ Read more ]
Guest speaker: Member of the editorial board of "24 images" magazine and the "Journal of Film Preservation" for many years, Robert Daudelin co-founded (with Michel Patenaude) and served as editor-in-chief of the Montreal cinema magazine "Objectif" from 1960 to 1966. During the same period (1963-1967), he worked as an assistant to Rock Demers at the Montreal International Film Festival, and later became the director of the Quebec Council for the Promotion of Cinema (1970-1972). He served as the general director and curator of the Cinémathèque québécoise from 1972 to 2002 and was the president of the International Federation of Film Archives from 1989 to 1995. He also served as a delegate for the San Sebastian Film Festival from 1998 to 2003. In 1988, he directed a feature-length documentary titled "Konitz, Portrait of the Artist as a Saxophonist."
LE BOSSU DE NOTRE DAME (100e anniversaire!)
(1923, É.-U., 108 min., 16mm, VOSTA) avec Lon Chaney Sr.
+ VOYAGE DANS LA LUNE (1902) et autres Courts-Métrages fantastiques de Georges Méliès.
Cent ans après sa sortie, cette production à grande échelle, adaptée de la célèbre œuvre de Victor Hugo, est toujours d'actualité. Outre le fait que notre événement se déroule dans une spectaculaire église néogothique, vous entendrez un brillant accompagnement d'orgue en direct par Jason Roberts, de New York, offert par le Concours international d'orgue du Canada. Avant l'attraction principale, vous verrez les œuvres les plus fantastiques du pionnier du cinéma Georges Méliès, accompagnées par un trio local.
Grignotines et boissons disponibles.
Billets : 27$, 22$ (étudiants & 65+) taxes incl. CIOCM.ORG et au guichet à partir de 18h le 14 octobre.
Église Unie St-James, 463 rue Ste-Catherine O. (métro Places-des-Arts)
Les portes ouvrent à 18h.
THE HUNCHBACK OF NOTRE DAME (100th Anniversary Event)
(1923, US, 108 min., 16mm, VOSTA) with Lon Chaney Sr.
+ A TRIP TO THE MOON (1902) and other fantastical shorts by Georges Méliès.
One hundred years after its release, this large-scale production, adapted from Victor Hugo’s famous work, still rings a thrilling bell with modern audiences. Besides setting our event in a spectacular Neo-Gothic church, you’ll hear brilliant live organ accompaniment by New York’s Jason Roberts, courtesy of The Canadian International Organ Competition. Preceding the main attraction, you will see the most fantastical works by film pioneer Georges Méliès accompanied by a local trio.
Snacks and drinks available.
Tickets: 27$, 22$ (students & 65+) taxes incl. available at CIOCM.ORG and at the door from 6pm Oct.14.
St. James United Church 463 St. Catherine street W. (Place-des-Arts metro)
Doors open at 6pm.
THE EXORCIST
(1973, É.-U., 128 min., 35mm, VOA) William Friedkin
Quand Regan, une ado de 12 ans (Linda Blair), a de fréquentes sautes d'humeur, sa mère, la vedette de du cinéma Chris MacNeil (Ellen Burstyn) la fait examiner par un médecin traditionnel. Celui-ci n’a aucune solution à offrir tandis que le comportement de Regan devientde plus en plus vulgaire et violent. Sa mère, désespérée, doit envisager des solutions d’ordre religieux.
Pour le 50e anniversaire du film, le Cinéclub vous offre une magnifique copie 35 mm avec 11minutes additionnelles de scènes coupées à la sortie originale, scènes qui renforcent trame narrative et rythme. Comprenez bien que L'EXORCISTE, peu importe la version, n'est pas comme les films d’horreur modernes. Ne vous attendez pas à un film à la SCREAM où vous pouvez dévorer votre maïs soufflé entre deux éclats de rire! Venez y assister dans la pénombre d’une salle obscure, à l’ancienne. Vous serez terrifiés!
THE EXORCIST
(1973, U.S.A.., 128 min., 35mm, V.O.A.) William Friedkin
When her 12-year-old daughter, Regan (Linda Blair), starts to suffer wild mood swings, movie star Chris MacNeil (Ellen Burstyn) seeks traditional medical advice. However, with the doctors proving of little use and Regan’s behaviour becoming ever more vile and violent, her desperate Mother starts to look for alternative religious solutions.
For its 50th anniversary, we offer a gorgeous 35mm print with 11 extra minutes of footage that further develop the narrative and pacing over the original release version. THE EXORCIST, in any version, is not about cheap shocks or easy thrills. If you watch it with a popcorn audience raised on rollercoaster rides like SCREAM, people will laugh. Sneak into a quiet late night screening in a dark cinema and give yourself over to it. Believe, and you will be terrified.
TRICK OR TREAT
(1986, É.-U., 98 min., 35mm, VOA) Charles Martin Smith
Sammi Curr, idole du hard rock, meurt brûlé dans l'incendie d'un hôtel. Son plus grand fan, Eddie Weinbauer, collégien métalleux, est dévasté par la nouvelle et se tourne vers le DJ de la radio locale, "Nuke" (Gene Simmons), pour du soutien moral. Nuke offre à Eddie une maquette rare, soit la dernière enregistrée par Sammi. Eddie accepte le cadeau sans hésiter, ignorant son potentiel funeste. Victime de nombreuses séances d’humiliation des brutes de l'école, Eddie devient furieux et jure de se venger. Une fois seul dans sa chambre, toujours enragé et en quête de vengeance, Eddie écoute le disque et découvre qu’en faisant jouer le disque à l’envers, il peut communiquer avec Sammi Curr, la rock star décédée. Celui-ci enseigne à l'adolescent facilement manipulable comment se venger des brutes. Tout se déroule bien au début, mais quand une des brutes frôle la mort, Eddie réalise les dangers du surnaturel et veut mettre fin à ces activités. Quand Eddie tente de détruire le disque, une version démoniaque de Sammi doté de pouvoirs surnaturels revient à la vie et se déchaîne lors du party d’Halloween de l’école. Eddie peut-il arrêter le démoniaque Sammi avant qu'il n'envoie toute la ville en enfer ?
...
Une chose est sûre, les adolescents du collège Lakeridge vont vivre une Halloween qu'ils n'oublieront jamais !
Ce film est devenu un véritable film culte. Il s’agit donc d’une rare occasion de pouvoir apprécier ce film en 35mm dans une salle de cinéma. La projection sera précédée de bandes-annonces de films d'horreur de l'époque. Nous vous invitons à venir déguisés en métalleux des années 80 et 90!: cheveux crêpés, t-shirts noirs! Prix de présence et surprises vous attendent!
[ Lire la suite ]
Conférencier-ère: Mitch Davis est directeur de la programmation internationale du festival Fantasia depuis 1997 et co-directeur depuis 2003. Il a également réalisé les courts métrages DIVIDED BY ZERO (Prix du jury pour le meilleur court métrage narratif au Chicago Underground Film Festival - 1999) et GOD’S LITTLE GIRL (2006). Il a produit le premier film de Karim Hussain, le transgressif SUBCONSCIOUS CRUELTY (2000) ainsi que GOOPY SPASMS (2004) de Rick Trembles. D’autre part, on peut lire les écrits de Davis dans plusieurs magazines tel que Fangoria, Rue Morgue, Eyeball ainsi que Post Script, la revue cinéma de l’université Harvard. Il a également contribué à de nombreux livres comme ART OF DARKNESS: THE CINEMA OF DARIO ARGENTO, FEAR WITHOUT FRONTIERS et TEN YEARS OF TERROR: BRITISH HORROR FILMS OF THE 1970’s. Sans oublier qu’il a passé sa jeunesse dans des arénas à aduler les Dieux du punk/goth/métal comme Metallica, Alice Cooper et Ozzy Osborne.
TRICK OR TREAT
(1986, U.S.A.., 98 min., 35mm, V.O.A.) Charles Martin Smith
Hard rock idol Sammi Curr burns to death in a hotel fire. His biggest fan, High School student and metal head Eddie Weinbauer is devastated by the news and turns to local radio DJ "Nuke" (Gene Simmons) for emotional support. Nuke presents Eddie with a rare demo record, the last ever recorded by Sammi. Eddie accepts the gift without hesitation, unaware of its dark role in things to come. After constant humiliation at the hands of school bullies, Eddie becomes enraged and vows revenge. Alone in his room with feelings of rage and retribution racing through his mind, Eddie places the new record onto his turntable and discovers that he can communicate with the dead rock star when it is rotated backwards. Sammi instructs the easily-manipulated teenager on how to get back at the bullies. At first it's all fun and games, but when someone is nearly killed by supernatural forces, Eddie realizes the real danger and wants out. When Eddie tries to destroy the record, an evil version of Sammi is resurrected (complete with supernatural powers) and goes on a rampage at the high school Halloween dance. Can Eddie stop the demonic Sammi before he sends the entire town straight to hell? ...
One thing's for sure, the teenagers of Lakeridge High are in for a Halloween they'll never forget!
Having built up a serious cult following, it’s still a rare treat to experience this film in a theatrical setting on 35mm. To be preceded by horror trailers from the era. We encourage everyone to dress up in ways that evoke the heavy metal of the 80s and 90s from big hair to black T-shirts. Prizes and surprises await you!
[ Read more ]
Guest speaker: Mitch Davis has been a Director of International Programming at the Fantasia Film Festival in Montreal since 1997, and Co-Festival-Director since 2003. As a filmmaker, Davis directed the shorts DIVIDED INTO ZERO (1999 - winner, Jury Award for Best Narrative Short at the Chicago Underground Film Festival) and GOD’S LITTLE GIRL (2006). He produced Karim Hussain’s transgressive feature debut SUBCONSCIOUS CRUELTY (2000) as well as Rick Trembles ’GOOPY SPASMS (2004) Among his other endeavours, Davis has written for a multitude of publications including Fangoria, Rue Morgue Magazine, Eyeball and the Harvard film journal Post Script and has written chapters for numerous books, including ART OF DARKNESS: THE CINEMA OF DARIO ARGENTO, FEAR WITHOUT FRONTIERS and TEN YEARS OF TERROR: BRITISH HORROR FILMS OF THE 1970’s. He also spent much of his youth worshipping the goth, punk and heavy rock at concerts by groups like Metallica, Alice Cooper and Ozzy Osborne.
THE MUSIC ROOM (Jalsaghar)
(1958, Inde, 95 min., 16 mm, VOSTA) Satyajit Ray
Huzur B. Roy est un riche propriétaire terrien qui vit dans un palais avec sa femme, son fils et ses nombreux serviteurs. La musique est sa passion et il consacre une grande partie de sa fortune à des concerts pour les habitants de sa région dans sa grandiose salle de musique. Cependant, sa fortune s’amenuise. Ses terres sont érodées par la rivière locale et il doit payer le concert qu'il organise pour la fin d'études de son fils en vendant certains des bijoux de famille. Quand son voisin Ganguli l'invite à une fête chez lui, Huzur décide de le surpasser en organisant une fête somptueuse le même jour, ce qui lui coûte ses derniers bijoux.
LE SALON DE MUSIQUE (JALSAGHAR) porte une réflexion sur le passé, le deuil, la passion, mais aussi sur une époque révolue dont seuls des objets peuvent témoigner: des photos, un lustre en cristal et un narguilé. Doté d’un merveilleux sens du détail, de grandes performances d’acteurs et d’une utilisation magistrale de la musique interprétée par de nombreux musiciens mis en scène, ce film raconte l'histoire d'un homme qui tente désespérément de faire revivre un moment précis, un moment glorieux où une merveilleuse et enivrante musique ne s’arrêtera jamais. Mais elle doit éventuellement s’arrêter. (Avertissement: Ceci n’est un film bollywoodien!)
Le scénario de Satyajit Ray, les images de Subrata Mitra et la musique de Vilayat Khan présentent une page fascinante de l'histoire de l'Inde, une salle de musique qui n'est plus utilisée, une pièce de musée à bien des égards, mais dont certains se souviennent encore avec émotion.
...
Même si les dirigeants de l'époque ne sont pas montrés sous leur meilleur jour, le film donne néanmoins un visage humain et dramatique aux failles du système. Ajoutez la magistrale performance de Chhabi Biswas dans le rôle du propriétaire qui incarne ce connaisseur de musique et père orgueilleux, un homme aveugle à la ruine qu'il cause jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
Vu que personne ne présente le cinéma comme le CFS, attendez-vous à assister à de la danse classique indienne en direct sur scène!
[ Lire la suite ]
THE MUSIC ROOM (Jalsaghar)
(1958, India, 95 min., 16mm, Bengali with English sub-titles) Satyajit Ray
Huzur B. Roy is a rich landowner who lives in a palace with his wife and son and his many servants. His passion is music and he spends a great deal of his fortune on concerts held for the locals in his palatial music room. His wealth is in decline however. His lands are being eroded by the local river and he pays for the concert he arranges for his son's coming-of-age party by selling some of the family jewels. When his neighbor Ganguli invites him to a party at his house, Huzur decides to one up him and organizes a lavish party for the same day - costing him the last of the jewels.
JALSAGHAR (The Music Room) is a film about looking back on someone’s past, a story about loss, passion but also a time, which is inevitably lost with only specific items such as photos, a crystal chandelier and a hookah, as witnesses of these days. Supported by a wonderful eye for detail, great performances and masterful use of music as well as the various musicians featured in the scenes, this film offers the story of a man who desperately wants to bring back a certain time, a memory of glory in which the beautiful intoxicating music never seemed to stop. But in the end, it just had to. (And no, this is not a Bollywood film!)
Satyajit Ray's script, the images of Subrata Mitra and Vilayat Khan's music score show a fascinating page within India’s history book, a music room which is no longer operated, a museum piece in many ways, but one which still carries fond memories for some. ...
Even though the rulers of this time are not shown in the most positive light, the film nevertheless offers a human portrayal, a dramatic recount of the flaws within this system, all the more powerful through the performance of Chhabi Biswas as the landlord. He is an actor able to play the connoisseur of music but also the proud father, a man blind to the damage he causes until it is too late.
Because nobody does movie-going quite like CFS, as a very special treat, you can expect to see Indian classical dance performed live on stage!
[ Read more ]
COLOSSUS: THE FORBIN PROJECT
(1970, É.-U., 100 min., 16mm, V.O.A.) Joseph Sargent
Le docteur Charles Forbin a créé Colossus, un ordinateur incroyablement sophistiqué, pour gérer l’arsenal nucléaire américain. Peu après son activation, Colossus détecte l'existence de Guardian, son homologue russe, jusqu'alors inconnu du gouvernement américain. Les deux ordinateurs demandent d’être reliés. Après avoir pris des mesures de protection des données confidentielles, chaque camp accepte. Dès que le lien est établi, les ordinateurs deviennent un super ordinateur et menacent de déclencher une guerre nucléaire mondiale s'ils sont déconnectés. Colossus commence à présenter ses plans pour la gestion du monde sous sa direction. Forbin et les autres scientifiques organisent la résistance technologique et doivent se cacher de Colossus sous terre. Ça vous rappelle quelque chose ? Ce film a pourtant été réalisé il y a plus de 50 ans!
Ce joyau méconnu du cinéma de science-fiction est remarquable. Dès le début, la peur de l’impensable saisit le spectateur et la tension monte. Le film met en vedette Eric Braeden dans le rôle de Forbin (aussi en vedette la même année dans ESCAPE FROM THE PLANET OF THE APES), Susan Clark (COOGAN'S BLUFF), le grand acteur canadien Gordon Pinsent (AWAY FROM HER) et James Hong (acclamé récemment pour son rôle dans EVERYTHING EVERYWHERE ALL AT ONCE).
...
Les effets visuels spéciaux ont été créés par l'un des meilleurs peintres de matte de l'histoire du cinéma, Albert Whitlock (STAR TREK, la série TV originale, THE BIRDS d'Hitchcock, EARTHQUAKE, THE THING de John Carpenter et DUNE de David Lynch).
Vous aurez la chance de pouvoir admirer une très rare copie panoramique originale, produite il y a plus de 50 ans en utilisant le procédé photochimique Technicolor. Ce procédé lui confère un aspect inégalé par les formats numériques. Il faut le voir sur grand écran pour l'apprécier à sa juste valeur. Venez l’admirer en salle avant que l’intelligence artificielle ne prenne le pouvoir!
[ Lire la suite ]
Conférencier-ère: À déterminer.
COLOSSUS: THE FORBIN PROJECT
(1970, U.S., 100 min., 16mm) Joseph Sargent
Doctor Charles Forbin is the designer of an incredibly sophisticated computer that will run all of America's nuclear defenses. Shortly after being activated, it detects the existence of Guardian, the Russian counterpart, previously unknown to the US government. Both computers insist that they be linked, and after taking safeguards to preserve confidential material, each side agrees to allow it. As soon as the link is established the two become a new Super computer and threaten the world with the immediate launch of nuclear weapons if they are detached. Colossus begins to give its plans for the management of the world under its guidance. Forbin and the other scientists form a technological resistance to Colossus which must operate underground. Sound familiar? This film was made over 50 years ago.
The first thing you’ll notice when viewing this hidden gem of Sci-Fi cinema is just how good it is. Almost from the beginning, it grips you with fear of the unthinkable and begins to ratchet up the tension. It stars Eric Braeden as Forbin (who appeared that same year in ESCAPE FROM THE PLANET OF THE APES), Susan Clark (COOGAN’S BLUFF), the late great Canadian actor Gordon Pinsent (AWAY FROM HER) and James Hong (recently celebrated for his role in EVERYTHING EVERYWHERE ALL AT ONCE) ...
The special visual effects were created by one of the best ever matte painters in film history, Albert Whitlock (original STAR TREK TV series, Hitchcock’s THE BIRDS, EARTHQUAKE, John Carpenter’s THE THING and David Lynch’s DUNE).
The very rare letterboxed print being projected for you was struck over 50 years ago, using the Technicolor photochemical process resulting in a look unmatched by any digital formats today. You need to see it here on our big screen to truly appreciate it. Experience it before the world self-destructs under AI control!
[ Read more ]
Guest speaker: To be announced
MAN FROM NOWHERE
(2010, Corée du Sud, 119 min., 35 mm, VOSTA) Lee Jeong-beom
Un film percutant du début à la fin, The Man from Nowhere raconte l'histoire d'un prêteur sur gages antisocial et reclus, Cha Tae-sik, dont le seul lien avec le monde extérieur est une petite fille qui vit à côté de chez lui. Sa mère toxicomane vole de la drogue à un gang qui finit par les kidnapper, elle et sa fille. Tae-sik se retrouve impliqué bien malgré lui dans cette histoire, mais quand il réalise que la vie de la petite fille est en danger, il se transforme en une machine à tuer afin de la sauver.
Le réalisateur prend son temps afin de bien introduire personnages et atmosphère, une fois ce but atteint, l'intrigue se déroule à un rythme explosif avec de l'action qui coupe le souffle et éclabousse l'écran. La réalisation de Lee Jeong-beom est fabuleuse, l’intrigue est bien ficelée, cinématographie et montage sont dynamiques, et la trame sonore est aussi implacable que le film lui-même.
Wo Bin incarne avec finesse le mystérieux protagoniste de façon énergique et spectaculaire. Le reste de la distribution n’est pas en reste, incluant la petite fille.
...
Tous les créateurs du film, de la distribution à l’équipe de tournage, ont fait un travail colossal. Le film offre une autre puissante et violente fable qui rappelle OLD BOY de Park Chan-wook, un autre grand film sud-coréen, qui est tout aussi étonnant qu'impitoyable. Un des meilleurs films sud-coréens de 2010, voici votre seule et unique chance de le voir en cinémascope 35 mm et en Dolby Surround.
[ Lire la suite ]
Conférencier-ère: Steven Lee est un critique de films et un programmateur de festivals de films basé à Montréal. Il a fait la critique de films pour des sites tels que Movie Marker, Borrowing Tape, That Moment In et Montreal Rampage. Il est actuellement programmateur associé pour la section asiatique du Festival international de films Fantasia et programmateur de courts métrages au Horror Hound Film Festival. En plus de l'industrie du cinéma, il fait également partie du Bahay Collective, qui contribue à l'augmentation de la représentation des PANDC sur la scène musicale montréalaise.
MAN FROM NOWHERE
(2010, South Korea, 119 min., 35mm, English sub-titles) Lee Jeong-beom
An absolute stunner from start to finish, THE MAN FROM NOWHERE tells the story of an anti-social and reclusive pawn-shop operator Cha Tae-sik whose only connection to the outside world is a little girl, named Kim Sae-ron, living next-door to him. The girl's mother is a drug addict who is later kidnapped along with her daughter by the gang she used to steal drugs from. Tae-sik is unwillingly brought into the situation but after finding out that the little girl's life is in danger, goes on a killing rampage to save her before it is too late.
Although the first few minutes takes its time in setting up its characters & atmosphere but once all the groundwork is laid, not a moment is wasted afterwards as the plot moves at an explosive pace with breath-taking action splattering itself all over the screen. Lee Jeong-beom's direction is fabulous, the script is finely structured, cinematography & editing have a dynamic feel with the background music as unrelenting as the film itself.
Wo Bin delivers an energetic performance by putting up a spectacular display as our mysterious protagonist, playing him with finesse.
...
The performances by others are no slouch either, including the little girl. Everyone involved in the film from cast to crew has done a superb job here. Overall, the film offers another potent and violent fable, like OLD BOY, from the South Korean film industry that's as amazing as it is merciless. Powerful enough to rank amongst the best films of 2010, here is your one and only chance to see it in 35mm cinemascope and Dolby Surround.
[ Read more ]
Guest speaker: Steven Lee is a film reviewer and film festival programmer based in Montreal. He has reviewed films for sites such as Movie Marker, Borrowing Tape, That Moment In and Montreal Rampage. He has currently been busy as an Associate Programmer for the Asian section at the Fantasia International Film Festival and a Short Film Programmer at the Horror Hound Film Festival. Aside from the movie industry, he is also part of Bahay Collective, helping out with the increase of BIPOC representation in the Montreal music scene.
SHE DONE HIM WRONG (Une soirée au cinéma comme en 1933)
(1933, É.-U., 66 min., 16mm, V.O.A.) Lowell Sherman
Si vous ne connaissez pas Mae West, vous allez vous régaler, car vous n’avez jamais vu une femme de cette envergure! La voici dans son rôle le plus célèbre, celui d'une femme libérée et audacieuse à la sexualité libérée, celui de Lady Lou. Ce film qui prédate le code Hayes, adapte un personnage créé par West pour son spectacle de Broadway “Diamond Lil” (1928) pièce qui avait créé scandale à sa sortie.
Ce premier rôle principal de West a été un grand succès au box-office pour Paramount Pictures. Rempli de sous-entendus effrontés, intelligents et dévergondés, de dialogues pleins d'esprit et libidineux à souhait, elle lance des répliques irrévérencieuses (y compris la souvent mal citée "Why don't you come up sometime 'n see me ?"). Ses principaux objectifs étaient de détruire le double standard, d'être sexuellement honnête et de mettre fin au comportement pudibond du grand écran.
Dans cette histoire improbable, une chanteuse de saloon de l’époque des “Gay Nineties” séduit un membre de l'Armée du Salut qui est en réalité un policier infiltré (Cary Grant dans l'un de ses premiers rôles) et lance des chansons paillardes (dont Frankie and Johnny, I Like A Guy What Takes His Time, et Easy Rider).
...
Ce film ainsi que I’M NO ANGEL, un autre film de West sorti la même année, tous deux pratiquement non censurés, ont grandement contribué à une application plus stricte de la censure, et la venue, un an plus tard, du Code de production du cinéma américain, officieusement appelé le Code Hays, ainsi que de la croissance de la Legion of Decency (Légion de la décence).
Nous recréons une soirée au cinéma ‘vintage’ avec un programme complet typique de l'époque, comprenant des bandes-annonces, un dessin animé et un court-métrage comique, tous datant du début des années 1930. Et vous ne pouvez pas avoir cela à la maison !
[ Lire la suite ]
SHE DONE HIM WRONG (A 1933 night at the movies)
(1933, USA, 66 min., 16mm) Lowell Sherman
If you don’t know Mae West, you’re in for a real treat and we guarantee you ain’t seen nothin’ like her! Here she is in her most famous star-making pre-code film role as a liberated, racy woman enjoying her sexuality - as a character named Lady Lou. The Naughty/Gay Nineties character was a recreation of her scandalous 1928 “Diamond Lil” Broadway stage play.
A box-office hit for Paramount Pictures, this was West's first starring role. She fills it with lots of brazen, clever and raunchy innuendo, witty dialogue, and bold carnality as she spouts irreverent one-liners (including the oft-misquoted 'Why don't you come up sometime 'n see me?'). Her main goals were to demolish the double standard, to be sexually frank, and to end prudish behavior on the silver screen.
In the unlikely story, a bejeweled Gay Nineties saloon singer seduces a Salvation Army mission officer / undercover cop (Cary Grant in one of his earliest roles), and sings bawdy songs (including Frankie and Johnny, I Like A Guy What Takes His Time, and Easy Rider).
...
It has been generally claimed that this mostly-uncensored film and West's other 1933 picture, I’M NO ANGEL, both helped to spur the coming of stricter enforcement by the Hays Code one year later along with the Motion Picture Production Code (of censorship) and the development of the Legion of Decency.
As an added treat, we’re recreating a vintage night at the movies with a typical full program of the era including trailers, a cartoon and comedy short, all from the early 1930s. And you can’t get that at home, honey!
[ Read more ]